So I've been reading my poems first time for a couple of years, which is a bit of a surprise.
This is the main one tonight.
I saw a Somali migrant woman on the streets of Easton Bristol one cold wet dark night and it came in a rush:
STORM SHELTER
They say that rain’s like tears.
What do they know?
I’ve seen real rain
run down the faces of my friends
while they laughed and cried
with playful happiness
to greet the huge warm drops
splashed down from
- not clouds
if these grey slops are clouds -
from bulging
dizzy uproarious pregnant
white blue-black grey light-shot
sky mountains. How do they know
there are no gods in there?
What does a man of any colour know of gods?
Those trembling raindrops
turned tawny dust a bloody brown
and in a lightning flash (it seemed to us )
the magic world turned green.
That’s rain. This isn’t rain.
It’s more like a cold sweat
like the one drawn out when you
wake from nightmare
and fear to sleep again
in case you go back in.
But this is worse, the nightmare carries on
under the sun. You’re caught both ways.
Instead of thunder
we got bombs
instead of flames from dry thorn sticks
crackling to warm a calabash of stew
we got the spitting fire
of small-arms battle noise
and all that sunlit
brown skin life joy stopped.
This cold thin silver greyness
is not tears. Tears are hot.
Faces that shone with rain
went still as stones, eyes now forever dry,
open in blank surprise,
and dead teeth shining
cloud white in faces pillowed
in brown skin mother mud.
The sun forever left my land
only the burning stayed.
Dreamlike we travelled,
ran, hid and waited until
somehow that moment
when the big bird roared and pushed
and I was born again
borne off the rumbling roughness of the ground
smooth into sunlit white-cloud world
where gods live for a day
to wake up
here
stood on a tarry Bristol road
polished with streetlights
crashing with cars
cold water running down my face
caught here alone, alive
but in a cold dark hell.
Of course, it doesn’t always rain.
Sometimes I see a spark of good in someone’s eyes.
© Richard Lawson
I'm going to read the Jobbing Squaddie (here, and scroll down) and a few others too, because they've given me 20 minutes. And this is a reinvitation - I read the whole of Ogrin and the Boy to them a few years ago and they've invited me back! Very excited.
2 comments:
It went well. Luckily place packed w nice American students. good to meet other poets.
Les êtres, le cosmos, la terre et le vin
(Dédié à ces incomparables génies Charles Baudelaire et Stéphane Mallarmé qui poussèrent au plus haut ce cri humain que l’on nomme «Poésie»)
Les ceps murissent tard sous la lueur des cieux,
irisés par les ondes astrales du Cosmos,
des gelées de janvier, aux giboulées d’avril,
le vigneron soigne ses vignes dans l’incertain,
Car tout peut arriver, pour gâcher une année,
des fournaises d’été, aux orages d’automne.
Le vin est d’abord, fruit des astres, du sol, des cieux,
mais surtout de l’amour et de l’art vigneron.
Puis vient la magie des vendanges scellant les noces,
de l’azur, de la terre, du cosmos et des graves.
qui lui donne son goût, âpre ou velouté.
Un palais exercé saura toujours déceler
La nature des sols et ses parfums précieux.
Mais seul le vigneron peut consacrer ces noces
avec son savoir, son doigté, son intuition
qui le font alchimiste de l’œuvre des vendanges.
Le choix des vendanges dépend du vigneron
qui ouvre le ballet du sacre de l’automne,
quand les grappes vermeilles rougeoient de mordoré,
que les feuilles des vignes miroitent dans le pourpre,
que le vignoble entier jette un parfum de miel
quand les grappes pèsent de leurs raisins gonflés,
comme de lourds pendentifs gorgés du nectar.
alors, cher vigneron, il est temps d’officier.
Les raisins mûrs sont alors prêts à éclater,
de leur enveloppe dorée qui parfois craque d’or.
pour se transformer en cet élixir ardent
qui réjouira nos palais et élèvera nos cœurs.
Ainsi le vigneron choisit, comme un sorcier,
la date des vendanges dont dépendra le vin,
et ces vendanges se mènent dans une atmosphère,
d’excitation et de sens de la transgression
Désormais le verjus sorti des noirs pressoirs
va murir dans des barriques boisées de chêne
afin que vienne s’épanouir l’arôme des terroirs.
C’est sûr, cette année, nous a préparé un grand vin.
de ceux qui restent dans la mémoire de nos palais.
Aussi quel honneur d’en boire les premières gorgées,
dans des coupes d’argent ou verres de cristal,
avant même que ce vin ne soit fait et maturé.
Enfin, vient le moment de boire, en élevant nos cœurs et notre esprit.
L’on ne boit bien qu’en groupe, qu’avec de vrais amis,
sa Dame, sa compagne et leurs belles amies.
Boire c’est d’abord humer et découvrir du nez,
les secrets d’un terroir et la magie des pampres,
puis humecter ses lèvres et s’imprégner des sucs
qui dilatent l’Esprit; c’est un rite sacral,
empli de bonne humeur; certes il faut de l’ivresse ; jamais d’ivrognerie.
Paul Arrighi ; France , Toulouse, décembre 2013.
E-mail: paul20.arrighi@numericable.fr
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